Je me permets de revisiter un des plus grands mythes du folklore environnemental: « Le verre est plus écologique que le plastique »
Pour réduire notre empreinte écologique, je vous encourage à opter pour des produits Tupperware durables plutôt que du verre.
Le verre nécessite presque deux fois plus d’énergie à produire que le plastique à cause de la chaleur très élevée qui est requise pour sa transformation (source : Carnegie Mellon University Green Design Institute, 2008).
Le verre produit presque trois fois plus de pollution atmosphérique que le plastique (source : Carnegie Mellon University Green Design Institute, 2008). La pollution créée par les combustibles fossiles nécessaires pour fabriquer le verre, pour le transporter et pour expédier le produit final est plus grande.
Le verre crée près de sept fois plus de gaz à effet de serre que le plastique (source : Carnegie Mellon University Green Design Institute, 2008).
Pour rire un peu du phénomène « Pot Masson », voici un extrait de l’article d’Urbania de Jordan Dupuis: « La mode selon J: la mode du pot Masson » – 7 avril 2014
« OK les amis, qu’on se le dise, le pot Mason a été breveté le 30 novembre 1858, donc il y a approximativement 156 ans.
Est-ce que quelqu’un peut alors m’expliquer pourquoi les hipsters et toutes les filles de bureau qui buzzent sur Ricardo virent complètement dingos ces temps-ci, et désirent mettre tout aliment ingéré dans des pots Mason, et en parlent comme si c’était la nouvelle invention que l’homme moderne attendait depuis la guerre du feu ?
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Je comprends le côté hermétique et semi-écolo de la chose, mais en quoi est-ce qu’une salade dans un pot Mason est plus pratique qu’un des Tupperwares qu’on se force à ne pas oublier de rapporter de la job ou bien qu’on se plaît à ne pas redonner à nos parents lorsqu’on part avec des restants de chez notre mère? Je ne sais pas. Je sais juste qu’un pot Mason, ça pèse 22 livres, ça se lave mal pis que c’est fait pour faire du cannage.
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La tendance ultime en matière de pot Mason est de boire son eau dedans et de le traîner partout comme une gourde. Encore une fois, soyons transcendants de vérité, boire dans un pot Mason avec le rebord épais comme un bol de toilette, c’est franchement pas agréable et ça fait pauvre pas à peu près. Les adeptes de cette nouvelle mode sont, soit dit en passant, les premiers à chialer sur l’épaisseur du verre à vin au resto et à trouver qu’un rebord épais, ça donne le feeling de téter du vinier dans un verre du Dollarama. Étrange paradoxe.
Bref, le pot Mason, c’est un rip-off monumental à part si tu veux faire des marinades d’automne, conserver ta sauce tomate maison signée Josée DiStasio ou bien stocker la sauce à spag’ de ta mère… »
Bonjour, je suis d’accord en partie avec ce que vous dites. Vous omettez certains éléments importants selon moi. Il y a un avantage que le verre a et que la plastique n’a pas, c’est de pouvoir être recyclé à l’infini. Ainsi, un même morceau de verre peut être fondu, mouler, fondu, mouler, à l’infini sans générer de déchet en terme de matière, ce qui n’est pas le cas du plastique. Cet atout n’est pas à négliger dans la balance écologique. Je suis d’accord avec vous qu’il y a des coûts énergétiques à fondre ce verre, comme il y en a à produire du plastique ou à le recycler. Par contre, le plastique deviendra inévitablement une matière résiduelle polluante dans un avenir plus rapprocher que le verre. Il est aussi important de mentionner que tous les plastiques ne sont pas égaux, les plats tupperwares sont extrêmement durables et en ce sens ils sont, écologiquement parlant, très intéressants. Il faut admettre que la majeure partie des autres plats de plastique sont un fléau (p. ex. ziploc) puisqu’ils ne sont pas durables. Si des personnes ont laissé tomber les ziplocs pour des pots Masson, c’est super selon moi parce qu’ils sont nettement plus durables. Si des personnes ont laissé tomber, des ziplocs pour des chof-é-sert de tupperware, c’est tout aussi super. Personnellement, dans mon garde-manger j’ai des modulaires Tupperwares que j’adore, mais aussi des pots Masson à grande ouverture, j’utilise souvent des plats Tupperwares pour mes lunch, mais aussi des pots Masson selon le contenu de mon lunch et je trouve qu’un n’exclut pas l’autre. L’important c’est de faire nos choix écologiques en ayant en tête les différents coûts écologiques que ce soit pour la production, le recyclage ou la matière résiduelle qui reste après et non pour suivre une mode quelconque. L’idéale est aussi de consommer que ce qui est nécessaire et d’éviter la surconsommation.
Tout à fait d’accord 😉
Je travaille dans une usine de traitement des matières recyclables. Tout le plastique que nous traitons est recyclé. Il est transformé en feuilles et il sert à la fabrication de produits. Dites-vous que plus l’essence coûte cher, plus il coûte cher de produire du plastique « neuf » donc les manufacturiers se tournent vers le plastique recyclé.
Le verre est effectivement recyclable à l’infini (tout comme l’aluminium) mais il se contamine au contact des autres items dans le bac bleu. Voilà la raison pour laquelle on ne doit pas mettre les bouteilles de vin au recyclage… ça s’en va direct au dépotoir, contrairement au plastique.
Le verre reste un matériau noble et pur. Dans le sens ou il est issus de la nature et que lorsqu’il se retrouve dans les sites d’enfouissement, il est inerte et ne laisse aucune trace chimique dans la soupe de lixiviat du fond de dépotoir qui s’ecoule ensuite dans les nappes phréatiques.
Cela dit, au Québec le verre n’est recyclé qu’en petite partie. Il est concassé et utilisé pour faire la couche du dessous de certaines routes. Pour pouvoir le recycler en une nouvelle bouteille, il faudrait une usine de tri de par couleur, ce que nous avons pas. Voir le documentaire sur tou.tv « le recyclage: la grande illusion ».
Pour le plastique, il est issus de la deuxième industrie la plus polluante au monde apres le charbon, laquelle nous devrions éviter complètement d’ici les prochaines année pour préserver le climat et les niveaux de pollution.
De plus, il a été prouvé plusieurs fois que le plastique, surtout chauffé, laissait des molécules toxiques dans la nourriture et dans l’eau avec lesquels il a été en contact.
Aussi pour avoir le portrait complet, nous devons calculer les polluants émis sur tout le cycle de vie du produit, et non seulement sur l’étape de la fabrication. Pour la décomposition, le temps n’a pas vraiment d’importance mais plutot l’impact qu’il laisse sur son environnement pendant sa décomposition.
Selon moi, une distinction doit être faite entre les types d’achats. Pour l’eau minérale par exemple qu’on utilise qu’une seule fois et qu’on met au recuclage d’une façon ou d’une autre, le plastique est probablement la meilleure option, tandis pour pour des contenants que nous allons garder pour la totalité de leur existance, le verre est probablement mieux.
Le pot masson est un verre durable et versatile, (je ne connais pas d’autre verre avec un couvercle étanche) et le stéréotype mentionné dans la cronique(car ce n’est pas un article) sur urbania est dégradante.
Le plastique est devenu un réel probleme pour l’environnement, il est partout. Il y a maintenant 7 continents de plastique qui se trouvent au milieu des océan et qui font plusieurs centaines de kilomètre de diametre. On retrouve des micro plastiques partout, meme dans les estomacs des poisson au fond de l’océan. C’est un fléau.
Merci d’avoir pris le temps de partager votre commentaire si bien détaillé. On a à coeur la même chose; trouver des solutions pour diminuer notre empreinte écologique. C’est pour cette raison que j’ai choisi de partager l’option Tupperware qui offre une alternative durable via un plastique de qualité. Au niveau de nos habitudes quotidiennes, on peut considérablement réduire nos déchets grâce à ces contenants réutilisables (j’ai encore des contenants à collation qui appartenait à ma grand-mère!), et les enfants ne peuvent apporter de contenants de verre à l’école (trop lourd et cassable).
De plus, les Intelli-frais permettront de limiter le gaspillage alimentaire drastiquement, en plus de faciliter l’adhésion à un panier de légumes d’une ferme locale. C’est la meilleure option que j’ai trouvée pour faire une différence concrète dans mes habitudes de consommation.
Pour ce qui est de la référence au pot Masson, c’est un petite blague 😉
Pour complétee ce qui est très bien ditnplus haut, il me faut pas oublier que le plastique est fait de produits dérivé du pétrole. Outre les coût énergétique de fabrication, éliminer le plastique de notre quotidien est aussi une façon de limiter notre consommation de pétrole.
Aussi, le plastique -surtout celui de mauvaise qualité- se dégrade en pruiduits très nocif pour la santé. Les pots en verre ont s’avantage d’aller au micro-ondes sans soucis.
Je suis tout à fait d’accord avec vous par rapport à l’élimination des plastiques de mauvaise qualité, qui non seulement peuvent dégager des particules plastiques nocives lorsque chauffés, mais créé également un problème au niveau de la quantité de déchets générés.
C’est pour cette raison que j’ai choisi de partager l’option Tupperware qui offre une alternative durable via un plastique de qualité. Au niveau de nos habitudes quotidiennes, on peut considérablement réduire nos déchets grâce à ces contenants réutilisables (j’ai encore des contenants à collation qui appartenait à ma grand-mère!), et les enfants ne peuvent apporter de contenants de verre à l’école (trop lourd et cassable). De plus, les plats de verre ne sont pas facile à manipuler lorsque chauffés.